Les Chroniques de Papy

Les chroniques de papy 1.1: mise en situation sur papy et l'informatique
Annee 2005 du calendrier terrien

Localisation: Vaisseau spatial Padouédutout
Sujet: utilisation du materiel de bord

Aujourd'hui, le colonel Gowak m'a demande de m'occuper de la programmation du cap inter-stellaire. J'ai donc decide de me lancer dans ce domaine que je ne connais...absolument pas!

Il s'agit pour le moment de l'utilisation de windows. Une heure passe, livre a moi-meme et.....l'ordinateur ne demare pas. Debuts difficiles! Un officier passe, il me montre le bouton. La premiere etape est passee!!!

Maintenant, je vois plein d'icones. Que faire? Une est nommee "trajectoire de bord" - c'etait plus rapide que de trouver le bouton de demarrage - , je clique dessus et...rien. Il ne fait qu'etre eclaire differemment! Que faire? A chaque fois, l'icone s'eclaire, se deseclaire, je ne comprend pas [...]. Je ne fais pourtantque de cliquer une fois sur l'icone. Il devrait allumer le programme, non?

Une journee s'est finalement passee et je n'ai que clique sur le meme icone. Pris d'une grande colere, je debranche le cable de l'ordinateur. Soudain, le voyant d'alarme s'allume et les moteurs se coupent.

Une journee s'est passee. Je dois dire que.... nous nous sommes ecrases sur la planete la plus proche.

Les chroniques de papy 1.2: le renouveau
Position:planete P281 du systeme solaire S1

chronique:
Aujourd'hui, cela fait dix jours que nous avons echoues a cause de ce "#[-grrr[.!§" de systeme informatique!

Nous, les survivants ("Pourquoi faut-il que ce soit lui qui survive!" s'ecrit quelqu'un au loin), avons commences a nous organiser. Je suis le plus ancien ici, je me dois donc de montrer le chemin aux autres. Il me faut faire une presentation sur notre etat. J'ai trouve hier un videoprojecteur et un ordinateur dans les decombres qui parraissaient en etat.

J'installe le tout et appele tout le monde: "Venez, il n'y en a pas pour longtemps!". Je commence et arrive enfin a demarrer l'ordinateur avec l'aide d'un assistant. "Tout va bien", je me dis. Malheureusement, rien ne s'affiche a l'ecran. Je ne comprend pas. deja j'entends crier "Laisse tomber papy!" ou encore "T'avais dis pas longtemps papy!". je m'ennerve de plus en plus: "Qu'est ce que ce ......bip.... de materiel?!".

Finalement, je jette le videoprojecteur et le casse. Je suis soulage! Soudain, j'entend "....bip.... , c'etait notre dernier videoprojecteur!!!".

C'etait ma premiere lapidation publique.

Les chroniques de papy 1.3: la feinte
Position:planete P281 du systeme solaire S1

chronique:
Depuis un an jour pour jour, nous vivons sur cette planete. Je me rappele avoir echappe de leurs mains apres une demi-heure de lapidation. Ce n'est qu'un mauvais souvenir maintenant. Malgres tout, j'ai du vivre dans l'ombre pendant ce temps. C'est fini! Je veux retrouver une place dans cette societe, meme si on me demande d'aller a la retraite depuis longtemps.

En 1 an, la societe s'est vite developpee. Les batiments ont etes construits, parfois a l'aide de debris du vaisseau. cette satanee informatique a repris sa place egalement...

Je me suis fait une fausse barbe, un nouveau gilet. Je suis pret a me glisser dans cette societe. Il parait qu'ils cherchent des personnes dans l'administration publique. Je vais donc voir.

Ils m'ont confies un poste. Malheureusement, il y a un ordinateur. Il faudra bien que je m'y mette un jour de toute maniere.
Il s'agit d'un poste d'administrateur. Je ne comprend pas bien ce que ca veut dire, mais ca ne change pas le fait que ce soit de l'informatique.
Il faut que je mette en forme des dossiers sur le disque principal H:\ du reseau principal de la planete. Hummm.... si je reflechis, avec ce systeme d'exploitation, il existe un mode appele "DOS" avec une fenetre noire. Je vais donc tester les commandes:
>former H:\
Rien ne se passe! Ah oui! Il faut penser en anglais, alors....
>form H:\ ...rien
>format H:\ ...quelque chose se passe!
Enfin! J'y suis arrive! C'etait pas si dur en realite, il faut juste reflechir un peu.

Mais j'entend crier a l'autre bout de l'etage. Que se passe-t-il? Est-ce que je peux aider maintenant que je suis doue? Je vais voir. Il se dirige vers moi. Plus il se rapproche, plus il parait rouge et en colere. Mais qu'est-ce qu'il porte dans sa main? Humm...de fait.... une carabine! Au secours! Mission feinte dans la societe echouee!

Les chroniques de papy 1.4: infiltration
Position:planete P281 du systeme solaire S1

chronique:
Aujourd'hui, une nouvelle idee est apparue en moi, suite a l'incident de la semainde derniere: pas besoin de me presenter, si je suis "linke" au reseau, je pourrais exercer mon controle a distance. En effet, j'ai entendu dire que cela etait possible avec l'informatique. Je n'ai vraiment plus le choix, il faut que je m'y mette.

Je vais discretement chercher un ordinateur et un coin abandonne pour me "linker". La machine n'est pas un probleme: cette planete est un sanctuaire pour PC. Apres quelques jours de recherche, je trouve un endroit: les catacombes du centre national de controle infomatique.

Je cree une derivation sur le reseau electrique. J'allume mon PC. Une touche de mon clavier que j'avais trouvé a la decharge semble se court-circuiter. C'est ecrit "Suppr". J'arrive bizarrement a une fenetre autre que celle habituelle, et nommee "BIOS". Je regarde un peu ce qu'il s'y trouve. Super! En fait, l'informatique est geniale! On peut tripler la vitesse du processeur! Je le fais imediatement.

Je redemarre mon ordinateur en prenant soin d'enlever cette touche cassée. C'est enfin la fenetre habituelle qui s'affiche. Une chose que je n'avais jamais autant ressenti proche d'un PC se produit: je sens une tres forte chaleur. Que se passe-t-il? De la fumee? Une etincelle!? Mon dieu! Les catacombes sont humides! L'installation electrique semble vetuste, et ma derivation mal isolee. ca flambe! Le batiment en entier...je m'enfuis!
Quelqu'un m'apercoit. Zut! Il me reconnait! Ce n'est pas grave: ùa technique hyper-fuite irratrapable est mise en oeuvre.

Cela fait deux heures que je suis revenu chez moi. Je regarde les informations. Je suis maintenant classe "ennemi public numero 1"...

Les chroniques de papy 1.5: l'échapée
Position: Spatioport -environs- de la planete P281 du systeme S1

Chronique:
C'est sûr! Je ne peux plus rester sur cette planète. Où que j'aille, ils mettront tout en oeuvre pour me retrouver. C'est une véritable chasse à l'homme qui débute.
Maintenant qu'un spatioport a été bâti et la technologie de voyage inter-stellaire retrouvée - cela fait 2 ans que nous nous sommes échoués et, malgré les quelques retardements dûs à certaines de mes erreurs informatiques, la société a fait d'énormes efforts - , des échanges se font avec les planètes limitrophes. Il faut que je parte de cette planète!

Cet après-midi, un vaisseau cargo part pour la planète Sanctuary du même système solaire S1. Heureusement pour moi, les personnes de cette planète ne s'intéressent pas aux informations de notre planète. De plus, ils cherchent désespéremment du personnel de nettoyage. Sur ce point, pas de problème, ma technique est sublime, notamment sur les tableaux, discipline dans laquelle j'excèle.
Comme prévu, je suis directement accepté. Ma pierre tombale n'est pas pour maintenant!
Nous venons de décoller. Je suis sauvé. Malheureusement, ce travail dont j'excèle doit être noté dans les moindres détails dans une base de données sur ordinateur.
Je commence par la tâche qui me met de bonne humeur: l'effaçage de tableaux. Je remplis les cases sur l'ordinateur:
___Travail fourni: effacer le tableau_
___Temps de travail: 30min_
Tout va bien. Je clique sur la croix en haut à droite. Le programme se ferme. Il ne fallait pas! Il faut que je le relance. Où peut-il se trouver? Comment se nomme-t-il? Peut être dans le panneau de configuration, ce qui signifie, je pense, panneau de configuration des tâches journalières à effectuer. Voyons voir... ajout/suppression de programmes... base de donnée globale... je dois surement la réinstaller... "Voulez-vous..."... oui je veux!
Ca y est, c'est fait. Une personne qui semblait travailler à distance sur cette base de données s'approche de moi. Il doit être content que j'ais effectué l'installation à sa place. Il vient vers moi, me demande ce que j'ai fait, je lui explique.

Maintenant, je suis enfermé dans une cellule du cargo, je ne comprends pas... Au moins, je suis parti de cette planète!

Les chroniques de papy 2.0 : Le Cargo

Position: Vaisseau cargo en direction de la planète Sanctuary du système S1

Chronique:

Cela fait 2 jours que je suis enfermé dans ma cellule. De fait, une chose me chagrine dans cette pièce: il y a une porte au fond. Où peut-elle donner?

De fait, j'essaie de l'ouvrir. Elle n'était pas fermée! Elle donne sur... la salle des machines! Je vais enfin pouvoir exercer mes connaissances, qui n'avaient pas été utilisées depuis bien trop longtemps. J'aperçoit une sorte de transformateur calorifique, de fait, le chauffage central du vaisseau. Cela tombe à pic! Je pensais justement qu'il faisait un peu froid dans le vaisseau.
Je regarde autour de moi... toutes les pièces et tous les outils dont j'aurais besoin pour réguler la température sont sur l'établi du technicien de bord, qui, de fait, semble ne pas être présent.
Je commence par couper le chauffage, pour travailler dessus. Je ne mettrai pas longtemps, de fait, la différence de température ne se remarquera pas.
Le réglage 40°C/10°C en tout ou rien me semble adéquat pour la température d'un vaisseau. De fait, je construit ma vanne régulatrice et met en marche le système.
La température monte... 30°C... monte... 40°C... monte... 50°C. Que se passe-t-il? La régulation ne fonctionne pas? 55°C. C'est vrai, la température me semble enfin correcte, mais ce n'est pas ce qui était prévu. Pourquoi? Je refais mes calculs, et m'apperçoit que je m'étais trompé dans le dimensionnement de la vanne.
Il fait maintenant 60°C. Je vais voir l'équipage. Dans le couloir, tout le monde semble crouler sous sa sueur, personne ne bouge. Je ne vois pas pourquoi...

Une journée s'est déroulée, je me retrouve seul survivant à bord. De fait, le vaisseau cargo est maintenant entièrement sous mon contrôle.

Les Chroniques de papy 2.1 : seul aux commandes

Position : Dans l’espace, on ne sait où, alors méfiez-vous

Chronique :
Suite aux réglages du chauffage, maintenant bien réglé, 40°C, je me retrouve, d’une manière que je ne comprends pas, seul maître à bord. De fait, ce vaisseau reste très évolué. Il suffit de paramétrer la destination pour qu’il s’y dirige automatiquement.

Je me mets donc immédiatement au travail.
[Voix électronique supra sonore avancée (VESSA)] « Veuillez entrez votre cap. »
Hummm… de fait… à vrai dire, je ne connais pas les coordonnées intersidérales orthonormées. Mais je pense qu’une approximation de Lagrange d’ordre 15 pourrait le faire. Je me lance dans les calculs et entre les données dans l’ordinateur de bord. L’informatique ne m’a pas lâché ce coup-ci – je ne peux fermer le programme – de fait, le cargo change de direction.
Tout va bien, le vaisseau accélère dans son cap, qui me semble tout de même opposé à ce que je désirais. J’aperçois au loin un vaisseau inactif (cf. chroniques Neonp), mais pas de problèmes, il reste éloigné. Les pilotes semblent avoir peur. Ce n’est pas grave, je continue mon voyage.
De fait, ma trajectoire ne me semble pas vraiment bonne. Il faut que je change de cap à la prochaine planète. Heureusement, l’ordinateur de bord est muni d’une commande vocale.
« - Arrêt !
-[VESSA] Danger ! Flotte ennemie à cet endroit. »
Je m’en moque ! Je dois faire demi-tour. J’appuie sur le bouton d’ordre principal. Soudain, une énorme flotte fait face à mon cargo. Je ne la pensais pas si énorme. Elle me contacte.
« Vous êtes sur le territoire de l’empire Nyquist. Veuillez confirmer votre identité. »
Hummm… de fait, ce nom me semble familier. Je dois leur répondre. Plusieures réponses préprogrammées apparaissent à l’écran : [Paix], [commerce], [Guerre], [vaisseau diplomatique], [envoi virus « instabilité »].
Si je me rappelle bien, on peut identifier la stabilité des systèmes à travers le diagramme de Nyquist. La dernière solution me paraît appropriée. Je l’envoie.
Soudain, la flotte commence à bouger dans tous les sens. Les vaisseaux se foncent dedans. C’est une boucherie !

Je reprends mes esprits. Je me suis écrasé dans un désert de cette planète, suite aux ondes de chocs des explosions de vaisseaux. Que pourra-t-il m’arriver sur cette planète ?

Les chroniques de papy 2.2 : rebelote

Position : Planète mère de l’empire Nyquist

Chronique:
De fait, je me retrouve sur cette planète après moult péripéties, planète qui me semble très développée, malgré le fait qu’elle ait aussi utilisé l’informatique pour son développement. De fait, cela n’a pas d’importance, puisque mes quelques petites erreurs m’ont permis de mieux comprendre son utilisation. [Est-ce bien raisonnable ?]

Les habitants me semblent sympathiques et très accueillants. De fait, je me dois d’aider ce peuple, donc, de travailler pour eux. [Est-ce de l’aide ?]
Le premier travail qui m’est confié consiste à m’occuper d’une salle de production informatique composée de plusieurs machines. La première journée se termine, les trois soleils se sont couchés, les néons s’allument. Ils ont d’ailleurs un peu de mal, la plupart clignotent. Ce n’est pas grave, de fait, j’ai repéré l’armoire électrique dans la journée. Je m’équipe. [Prévention : ce qui va suivre n’est pas réalisable dans les mêmes circonstances, n’essayez pas chez vous.] Je vais déjà réaliser une petite inversion de phase. Quel est le neutre ? Ce n’est pas nécessairement un problème, je n’ai qu’à tester.
Deuxième jour, deuxième travail. Les néons ont été changés, mon poste également. J’ai entendu dire que le poste que l’on me donne est le plus simple du bâtiment. De fait, je ne devrais avoir aucun problème. Un bureau et… un ordinateur. Pas de problème.
Je dois utiliser un logiciel de prédiction de trajectoire depuis la tour de contrôle du spatioport pour simplifier l’atterrissage des vaisseaux, qui, d’après les rumeurs, sont les plus chanceux suite à un « massacre » qui a eut lieu la semaine précédente autour de la planète. Cela m’intrigue, mais je ne comprends pas, de fait, je passe.
J’utilise le logiciel. Je vois deux axes et des cercles. Hmmm… les cercles sont à gauche de la position (-1) de l’axe horizontal. Mais oui ! Nous sommes toujours dans l’empire Nyquist. Ce n’est pas bon, le système est instable ! J’appuie sur le bouton d’urgence ! Un vaisseau est en approche, et, de fait, se rapproche de plus en plus.

La tour de contrôle se termine maintenant à l’étage où je suis, les dix étages du dessus… n’existent plus. Je m’éclipse. Ici, ce n’est pas la java…

Les chroniques de papy 2.3 : la rencontre

Position : Spatioport de la planète mère de l’empire Nyquist

Chronique :
A ce jour, de fait, suite à ma contribution sur cette planète, ma présence ne me semble plus nécessaire. Je vais donc joindre une autre planète, ce qui, de fait, ne devrait pas poser de problèmes, vu la confusion qu’il règne dans le spatioport suite à la destruction de la tour de contrôle et l’absence de flotte planétaire défensive.

Il faut déjà que je déverrouille l’accès à un petit vaisseau, situé sur la piste H2 qui n’a pas été touchée par l’accident. Une salle de sport… une salle d’attente… une cafétéria… une salle de contrôle ! Les vigiles semblent être sortis suite à l’accident. J’aperçois un ordinateur. Une demande de mot de passe s’affiche. J’en teste quelques-uns, toujours rien. J’éteins l’ordinateur. Soudain, le panneau d’affichage des différents accès du spatioport passe du rouge au vert. Je le savais, cette phase était sans problème pour moi. Je me dirige vers le vaisseau.
J’y suis ! Il me suffit de programmer ma trajectoire et de décoller manuellement. Il faut aussi que je débranche le câble de contrôle depuis le spatioport. Je n’ai encore rien touché, tous les voyants et ordinateurs de bord s’éteignent soudainement. Un seul voyant clignote. Il me montre que cela vient de la salle de contrôle n°13, située juste à côté. Je m’y rends.
La salle est sombre, au loin, une ombre apparaît. Un néon clignote, un bruit en provient. Cette salle semble être abandonnée depuis longtemps, des filets d’eau séchée semblent avoir imprégnés les murs. Quelques carreaux sont brisés au sol. Un panneau de sortie avec une faible lueur rouge éclaire très difficilement le côté droit de la pièce, ce qui la rend encore plus glauque, comme si l’histoire de cette pièce entière avait été enterré et oublié, une simple histoire d’horreur qui n’a rien à faire dans ma chronique, si ce n’est le fait qu’un homme semblant être de ma génération, mais ne ressemblant guère aux habitants de cette planète, se tient au fond de la pièce.
Je m’approche, discute avec. En fait, il est dans mon cas, mais, au lieu de toucher l’ordinateur de contrôle des portes, il a éteint celui de contrôle des vaisseaux, en appuyant cinq fois consécutives sur CTRL+ALT+SUPPR, de fait, nous ne comprenons toujours pas la réaction du système à l’appuie de ces touches.

Nous avons tout remis en état, et sommes en accord : nous ferons le voyage ensemble.

Les chroniques de papy 3.0 : Départ – Déjà vu ?

Position : Espace proche – empire Nyquist

Chronique :

Pour rappeler ma situation, de fait, je me retrouve avec un partenaire, plutôt inconnu, mais qui possède deux points communs avec moi. Tout d’abord, il est de mon niveau en informatique. Ensuite, il désire également quitter cette planète. Nous avons donc décidés de partir ensemble.

Il nous faut en premier lieu démarrer la petite navette, ancien modèle à combustible. De fait, des parties inflammables du spatioport semblent assez proches de la navette à décollage vertical – il faudrait donc la déplacer. A deux, nous cherchons le bouton de démarrage et celui de déplacement. Je trouve et appuie sur celui de démarrage. Deux secondes plus tard, mon camarade me dit qu’il fait de même avec celui de déplacement, mais c’est, de fait, trop tard, puisque le démarrage est planifié. Le bâtiment voisin, un hangar, semble prendre feu. Nous décollons. La planète vue de haut est magnifique. De plus, les habitants semblent nous souhaiter « Au revoir ! » avec quelques feux d’artifice, assez gros tout de même. Mon collègue me chuchote que c’est dû au réacteur thermonucléaire stocké dans le hangar qui brûlait. Je ne comprends pas exactement, mais, de fait, j’ai appris aujourd’hui que des peuples utilisent cet engin pour faire de beaux feux d’artifice, ce qui me semble tout de même dangereux.
Nous voilà dans l’espace. Pour ne pas changer les bonnes habitudes, je programme une trajectoire aléatoire. Une petite boîte passe dans le réacteur, mais, pas de problème, elle est carbonisée à son approche. Mon collègue me dit qu’un signal de détresse a disparu brutalement.
Un astéroïde semble se caler sur notre trajectoire, au moment où l’on va passer au voisinage d’une planète. La manœuvre semble délicate. Il faut décider de celle-ci. Pour ce faire, je m’appuie légèrement sur le tableau de bord. Soudain, un missile de croisière se dirige sur l’astéroïde et l’explose en de nombreux fragments, qui se dirigent tout droit sur la planète limitrophe. De fait, au passage, les habitants semblent également nous saluer avec des feux d’artifice.

Nous passons. Je commence, de fait, à sentir que notre voyage ne fait que commencer.